La crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 a bouleversé le secteur de l’immobilier dans le monde. De ce fait, le marché est devenu un peu plus instable.
Les offres n’arrivent pas à suivre les exigences posées par les consommateurs. Le domaine de l’immobilier est un secteur qui ne cesse d’évoluer en suivant la situation sanitaire mondiale ainsi que les tendances actuelles.
La situation de déséquilibre entre l’offre et la demande a été catastrophique en 2020. La ferveur au niveau des prix s’est un peu calmée au début de l’année 2021, mais elle a repris de plus belle en cette fin d’année.
Alors, faut-il s’attendre à ce que cette flambée des prix se poursuive en 2022 ?
Comparaison de la situation des prix de l’immobilier depuis 2019

L’année 2019 est la référence à avoir en termes de prix de l’immobilier, car il s’agit de la période avant la tempête de la Covid-19.
En effet, selon le rapport donné par le Conseil supérieur du notariat (CSN), le nombre de transactions a été de 1,046 millions en 2019 et a connu une augmentation fulgurante de 14,5% avec 1,198 millions en 2021. 2020 a été une année de transition.
Le confinement a fait que tout le monde est resté chez soi. En réalité, le monde était à l’arrêt. Beaucoup d’emplois ont souffert de la fermeture des frontières. Pourtant, le monde de l’immobilier a continué de prospérer même dans ces conditions.
Néanmoins, les prix ont stagné. Il y a même eu un moment de creux pendant lequel on a observé une légère diminution des prix. La sortie du confinement en 2021 a fait flamber les prix.
Comme nous l’avons dit plus haut, l’augmentation du prix de 14,5% par rapport à celui de 2019 n’a jamais été observée dans ce domaine ces dix dernières années.
L’association « Les Prix Immobiliers » prévoit encore une augmentation de 10% de plus pour l’année 2022.
Le déséquilibre du marché de l’immobilier

En 2021, le domaine de l’immobilier a pris sa revanche contre la période de transition de 2020. En effet, dès la sortie du confinement en début d’année, il y a eu un changement dans la façon de voir les choses.
Les traumatismes causés par la Covid-19 ont poussé un grand nombre de la population à déménager en périphérie, non loin des grandes villes.
La population fuit les agglomérations. La décision de s’éloigner ou de déménager définitivement a été renforcée par le télétravail encouragé par le gouvernement et le ministère chargé du travail.
Ce qui explique la différence entre l’évolution du prix d’un appartement par rapport à une maison. En effet, l’augmentation de celui des appartements est de 5% en une année. Celui des maisons est de 9% pour 2021.
Manque d’infrastructures adaptées à la tendance actuelle

Comme nous le savons, la construction d’un logement nécessite beaucoup de temps et d’investissement.
D’autant plus, si le lieu d’implantation de la maison ou de l’immeuble à construire se trouve en périphérie. Il est difficile d’acheminer les matériaux de construction sur un long parcours.
De plus, la main-d’œuvre qualifiée se raréfie lorsqu’on s’éloigne des grandes villes. Faire appel à des professionnels avec leur déplacement en sus augmentent les frais.
A part le problème de l’éloignement géographique, le problème réside sur la qualité et les caractéristiques des nouvelles maisons demandées par les clients.
En effet, ces derniers ne sont plus satisfaits des anciennes configurations de maison. Ils veulent intégrer les nouvelles technologies et les nouvelles tendances design.
Pourtant, la réalisation de ces exigences demande beaucoup de temps, un paramètre que nous n’avons pas. De ce fait, il y a un pénurie de logements.
Notons que suite à l’engouement sur les nouveaux bâtiments, les ventes d’immobiliers neufs ont chutées.
En effet, au début de l’année 2021, il y a eu un recul de 3,1% sur la vente aux particuliers pour l’immobilier neuf. Ce chiffre a augmenté jusqu’à 23,7% depuis ces trois derniers mois. Toutes ces circonstances font que le prix des logements va continuer de monter irrémédiablement en 2022.
Pénurie de logements suite à la politique gouvernementale

D’après le rapport trimestriel de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), la construction des logements neufs est actuellement au bord du gouffre. Ceci est dû au problème que rencontrent ces professionnels dans leur demande de permis de construire.
Les maires ne sont pas favorables pour donner des permis de construire aux entrepreneurs de peur d’être mal vue.
Ce problème ne se règle pas à court terme, donc, le prix des logements en 2022 s’annonce mal. L’association « Le Prix Immobiliers » note que la prévision du prix de l’immobilier pour 2022 sera trop élevée par rapport au pouvoir d’achat des consommateurs, qui en souffriront.
Le blog immobilier d’Hosman explique la situation du marché immobilier de quelques villes de France. Leurs experts ont tiré des conclusions grâce à des bilans et des perspectives d’avenir du secteur.
Intervention des prêts bancaires dans la pénurie des logements

Cette année, les banques ont convenu de diminuer les taux d’intérêts des prêts immobiliers. De ce fait, un bon nombre d’entrepreneurs ont sauté sur l’occasion pour souscrire à des prêts afin d’entamer de nouvelles constructions.
Les problèmes ont commencé dès la demande de permis de construire. Les autorités hésitent vraiment à les délivrer. Un bon nombre de demandes n’a pas reçu de réponse favorable. Par conséquent, les projets ont été bloqués.
Toutes ces raisons ont conduit les associations dans le secteur de l’immobilier à prédire qu’une hausse de prix en 2022 est incontestable.
Alors si vous avez un projet d’achat de nouvelle maison pour 2022, nous vous conseillons d’opter pour une ancienne maison et d’entreprendre des rénovations.