Investir dans l’immobilier en France en tant qu’expatrié ou non-résident

Investir dans l’immobilier en France en tant qu’expatrié ou non-résident, peut être une démarche complexe et soumise à des exigences spécifiques. Les institutions financières françaises imposent en effet des critères plus stricts par rapport aux procédures standard.

Cependant, malgré ces défis, il reste possible d’obtenir un financement immobilier afin de concrétiser vos projets en France.

Dans cet article nous vous parlerons de la conjoncture actuelle du crédit immobilier pour les expatriés et les non-résidents en France, et nous vous fournirons un aperçu complet des conditions et démarches liées au financement immobilier pour les expatriés et les non-résidents.

Le marché immobilier en France pour les expatriés et les non-résidents : Quelle est la situation actuelle ? 

Le marché immobilier en France a toujours été attractif pour les investisseurs étrangers et les expatriés en quête de propriété dans l’hexagone. Cependant, les conditions pour obtenir un crédit immobilier en tant qu’expatrié ou non-résident ont connu des fluctuations au fil des années. 

De manière générale, les banques sont ouvertes à l’octrois de crédits immobiliers en France aux expatriés et non-résident. Mais avec la forte hausse récente des taux, les banques ont resserré les critères et sont devenues plus pointilleuse quant à l’analyse des dossiers de prêt pour les non-résidents et expatriés.

De plus, la facilité d’accès au crédit immobilier pour les expatriés et non-résident dépend beaucoup des pays de résidence et d’expatriation.

L’Europe est évidement la localité avec laquelle il est le plus facile d’obtenir un crédit immobilier en France en tant qu’expatrié où non-résident, mais les zones géographiques comme l’Asie, l’Océanie, l’Amérique du Sud et centrale sont des zones géographiques avec lesquelles il est possible d’obtenir un crédit immobilier assez facilement. 

Les États-Unis sont également finançables, bien que certaines banques aient décidées d’arrêter de financer les résidents US à cause de la réglementation FATCA. Encore aujourd’hui l’Afrique est la partie du monde la plus difficile à financer, les dossiers demeurent difficiles à financer ; néanmoins avec la monté récente des taux, la situation va peut-être s’améliorer. 

Cependant selon les données de l’Observatoire, la simple augmentation du taux moyen des crédits a eu un impact significatif sur la capacité d’emprunt des ménages.

Depuis décembre 2021 cette capacité a diminué de 27,5%, et depuis janvier 2023 elle a reculé de 12,6%. En d’autres termes, un ménage qui aurait pu emprunter 100 000 € à la fin de 2021 ne peut plus emprunter que 72 500 € en juillet 2023, voire 75 900 € en prenant en compte des allongements de la durée de remboursement. 

En ce qui concerne la production de prêts, elle continue de régresser en juillet. Sur la période allant de mai à juillet, la baisse par rapport à la même période de l’année précédente atteint 51,5% en termes de montant, et 50,5% en nombre de prêts accordés. 

L’Observatoire signale que malgré ces chiffres, l’avenir du marché semble progressivement s’éclaircir grâce à une lente amélioration de la rentabilité de la production de nouveaux crédits. Cependant cette reprise est graduelle et incertaine, tant que l’accès au crédit n’aura pas été assoupli par la Banque de France.

Les exigences des banques françaises pour l’obtention d’un crédit immobilier

Les banques françaises adoptent une attitude plus exigeante lorsqu’il s’agit d’accorder un prêt immobilier à des expatriés ou des non-résidents.

Elles cherchent à minimiser les risques inhérents à ces situations, étant donné que les emprunteurs ne résident pas sur le territoire français. Cela se traduit par des exigences de documentation supplémentaire.

Pour ce qui est de l’étude des projets immobiliers et de leurs exigences, ils sont majoritairement axés sur l’acquisition d’une résidence secondaire ou bien sur l’acquisition de biens locatifs.

Par conséquent, les experts des établissements financiers scrutent minutieusement chaque détail du projet, et le moindre document manquant ou toute anomalie peut enchaîner un refus catégorique. 

Dans l’étude de ces projets immobiliers, la banque va exiger une garantie afin de couvrir le montant du prêt en cas de litiges.

Cette garantie sert de sécurité en cas d’incapacité de remboursement de l’emprunt immobilier. Outre l’assurance emprunteur, les banques peuvent exiger des garanties supplémentaire, telles que des garanties émanent d’organismes de caution, ou des inscriptions de privilège prêteur de derniers. En cas de non-remboursement, le bien peut être vendu aux enchères. 

Toujours dans l’étude de ces projets immobiliers par les banques, l’apport personnel va jouer un rôle déterminant dans l’acceptation d’une demande de ce financement du projet immobilier.

Pour les expatriés et les non-résidents, l’apport exigé est généralement plus élevé que la moyenne des apports demandé pour des prêts standards, s’élevant ainsi à environ 15% du prix du bien immobilier (sans compter les frais de notaire).

Les banques vont également être plus ou moins exigeantes en fonction du profil personnel de l’emprunteur, en effet la capacité de remboursement de l’emprunteur est une étape cruciale pour les banques.

Le taux d’endettement est un critère essentiel, il ne doit pas dépasser un tiers du revenu pour être éligible. Les banques scrutent également de près les situations financières personnelle de l’emprunteur, notamment ses comptes bancaires ; elles peuvent également mener une enquête auprès de son employeur. 

C’est pourquoi si l’emprunteur travaille pour une entreprise française, cela peut faciliter l’approbation du prêt immobilier.

En revanche si l’employeur est basé à l’étranger, cela peut représenter un obstacle à l’acceptation de la demande. Enfin, les banques peuvent exiger des relevés bancaires couvrant une période d’au moins un an, bien plus que les trois derniers mois habituellement requis pour une demande de prêt standard. 

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